3 apprentissages qui m’ont permis de lâcher prise

Je voulais te partager 3 apprentissages de ces dernières années, qui m’ont permis d’apprendre à lâcher prise.
Il m’a fallut du temps pour les intégrer, et il m’arrive parfois encore de revenir à d’anciens fonctionnements, c’est ok, ça fait partie du cheminement.
1- Il n’y a rien à comprendre
Si, comme moi, tu es du genre cérébral ou que tu te poses 36000 questions sur le pourquoi du comment … Je te le dis :
IL N’ A RIEN A COMPRENDRE.
Arrêter de chercher à comprendre le sens à tout ce qui se passe dans ma vie (émotions, pensées, échecs, expériences), m’a vraiment aidé à retrouver plus de sérénité.
Est-ce que comprendre « le pourquoi » m’a fait me sentir mieux ?
Non. Pire, analyser ma empêché de profiter et de vivre pleinement ma vie et ce qu’il se passe dans l’instant présent.
Une pensée, une émotion, une réaction sont ce qu’elles sont… Une pensée, une émotion, une réaction.
Quand on se détache de tout ce qu’on se raconte sur ce qu’on vit, on arrête vivre au travers de ces histoires.
Je ne cherche plus à comprendre pourquoi les choses sont ce qu’elles sont. Elles sont.
2- Tu as le droit d’échouer et de te tromper
Avec l’explosion des Réseaux Sociaux, la culture du « toujours mieux, toujours plus » est devenue omniprésente. On regarde les autres et leur vie de rêve et on la compare à la notre.
On se focus sur le résultat, en oubliant de montrer et valoriser tous les échecs essuyés pour en arriver là.
Face à nos échecs, notre estime est mise à mal, notre confiance en prends un coup et la honte en profite pour s’incruster. On ose de moins en moins prendre de risque, de peur de tomber et de ne pas réussir à s’en relever.
On veut réussir à tout prix, oubliant au passage que la notion de réussite est toute relative et personnelle, pensant que nos réussites sont le reflet de notre valeur !
Pourtant, échouer et se tromper font partie intégrante du processus d’apprentissage. L’écrivain Ben Tal dit « si tu n’apprends pas à échouer, tu échoueras à apprendre ».
Alors, échouons, trompons-nous, soyons fiers d’essayer et surtout de recommencer !
3- Cesse de vouloir te changer : la meilleure version de toi n’existe pas
« Je serais heureuse quand j’aurais perdu X kilos », « ma vie sera enfin parfaite, quand j’aurais plus confiance en moi »
Des pensées comme celles-ci, j’en ai eu des dizaines. Toutes tournées vers des projections de moi idéales, censées me rendre plus heureuse/épanouie/confiante (liste non exhaustive)…
J’ai essayé d’atteindre cette « meilleure » version de moi dont tout le monde parle, cette version parfaite, et surtout qui ne souffrirait plus.
Parce que c’est de cela dont il s’agit, on ne veut plus souffrir, alors on se fait croire qu’il faut changer pour y arriver…Sans se rendre compte que c’est justement le fait de vouloir se changer qui nous fait mal.
Quand on souhaite changer, on s’accroche à l’idée que qui nous somme maintenant n’est pas assez bien/aimable/parfait etc… On ne voit que le manque en nous, ce qu’on n’a pas encore, ce qu’il faudrait que l’on soit…Sans voir qui l’on est déjà !
Oui tu es déjà est assez et parfait.e tel.le que tu es maintenant !